La porte close

Imaginer qu’un soir nous trouvions porte close
Que pourrions-nous bien faire seuls au milieu des roses?
Secrète derrière l’auberge la petite dépendance
Nous offrirait secours souriante comme la chance
À défaut du couvert nous resterait le gîte
Et nous aurions le ciel penché sur la guérite,
Timide devant l’amour qui serait le dernier
Refuge pour nos cœurs en cette fin de journée.
Mon dieu qu’il serait doux à nos corps affamés
De se nourrir l’un l’autre jusqu’à la satiété.
De ce désagrément d’une porte fermée
Nous ferions un instant de sublime beauté.
Comme c’est triste ce soir que l’heure ne soit passée
L’auberge était ouverte et nous avons dîné...


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